Bio
Né à Saint-Pétersbourg, en Russie, Andrey Lavrov est le fils de Vyacheslav Lavrov, ex-membre de l'équipe nationale de hockey de l'URSS. Alors qu'il joue au hockey dans les rangs juniors, Andrey acquiert de l'expérience partout en Europe et passe six mois à Boston aux États-Unis. À 16 ans, il entre dans le club-école du SKA Saint-Pétersbourg. L'année suivante, il commence à étudier et à entraîner une équipe de hockey à l'Université d'État nationale d'éducation physique, de sport et de santé P. F. Lesgaft de Saint-Pétersbourg, l'un des plus anciens établissements d'enseignement de l'éducation physique au monde. Pendant ses études universitaires, il travaille avec différentes équipes juniors, met en place sa propre école de hockey, nommée « Lavrov Ice School » en l'honneur de son père, et ouvre AVRORA, le premier centre de compétences du Nord-Ouest russe, où il est entraîneur. Il commence à concourir dans le circuit Red Bull Crashed Ice afin de mieux comprendre les techniques de patinage et d'améliorer son coup de patin. À sa première saison en 2011, Andrey est le meilleur athlète russe, terminant 7e au classement mondial. Il agit actuellement à titre d'entraîneur adjoint (habiletés) de l'équipe autrichienne EC Red Bull Salzburg, qui évolue dans la ligue junior russe.
Depuis combien de temps pratiques-tu le ice cross downhill?
J'ai pris part à ma première épreuve en 2011, à Munich. 2014 sera ma quatrième saison.
Qu'est-ce qui t'a attiré dans ce sport au départ?
À mes débuts, en 2011, je ne pensais même pas participer aux séances de qualification. Je voulais simplement me prouver à moi-même et prouver aux autres que je savais patiner. Je souhaitais aussi mettre ma condition physique à l'épreuve (à l'époque, je jouais au hockey seulement au niveau amateur, mais je faisais de mon mieux pour maintenir une excellente forme en pratiquant différents sports extrêmes). Quand j'ai été sélectionné lors des épreuves sur la grande piste, j'ai eu un véritable coup de foudre. Aujourd'hui, je lutte toujours pour la première place. Je ne peux pas m'imaginer faire autre chose!
Quel conseil donnerais-tu aux nouveaux adeptes de ce sport?
Ne pensez à rien d'autre et profitez de l'expérience et de chaque moment vécu sur la route. Sinon, à quoi ça sert?
Quel est ton meilleur résultat ou ton moment préféré du Red Bull Crashed Ice?
Des moments mémorables se sont produits à chaque étape de la tournée. Je pense aux expériences personnelles vécues sur la route, à la foule qui scandait mon nom à Moscou, au moonwalk en Suède, à la finale serrée et à ma blessure à l'épaule en Hollande. Mais mon souvenir le plus intense est sans doute d'avoir participé à la dernière course, à Québec, avec un poignet fracturé!
Quelle étape de la saison 2014 attends-tu avec le plus d'impatience?
Moscow!
Qui est ton athlète ou sportif préféré?
Mon père restera toujours celui pour qui je ferais n'importe quoi. Je veux faire la fierté de ma famille.